lundi 12 juillet 2010

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Avec ce site, j'aimerais combattre ce mode établi, cet état de fait qui sclérose notre pensée et nous conduit à accepter l'inacceptable, à nous plier devant l'injustice et à tolérer toutes sanctions discriminatoires et sexistes. Je place dans ce site tous mes espoirs pour faire évoluer notre société vers un degré de civilisation toujours plus abouti comme jadis l'on fait les anti-apartheid et les féministes. Bien entendu, toute comparaison avec ces militants serait fortuite.

La sacralisation du mariage civil qui a pris naissance dans notre société judéo-chrétienne pour des raisons somme toute légitimes à une certaine époque ne peut plus subsister en tant que tel de nos jours. En y réfléchissant bien, depuis la dépénalisation de l'adultère en 1975, il n'y a plus rien de pénal dans un divorce par consentement mutuel. Bien sûr tous les gens de justice useront de tout leur stratagème pour vous persuader du contraire. Mais pour toute personne saine d'esprit il parait évident aujourd'hui qu'après un mariage civil, un divorce sans l'intervention de la justice sous l'égide d'un mode alternatif de règlement des litiges s'impose ne serait-ce que pour l'harmonie entre les ex-conjoints et le bien-être des enfants.

La déjudiciarisation intéresse particulièrement les parents coupés de leurs enfants, notamment les pères qui subissent des décisions judiciaires très dures à supporter, contraires à toutes les conventions internationales en faveur des droits de l'homme et des droits de l'enfant.

Le respect de la liberté individuelle des époux est un principe fondamental. Un époux reste libre malgré son mariage. Il a encore ses droits inhérents qui s'imposent à lui. Si les époux estiment être arrivés à la fin de leur histoire sans que souffrance n'ait eu le temps de s'installer, cela paraît humain de les laisser se séparer dans la bonne humeur. Pour éviter les conflits, il n'apparaît rien de mieux qu'un simple enregistrement administratif pour reconnaitre le divorce des époux « lassés ».

Ci-dessous, les propos tenus par le Professeur Georges Levasseur de l’Université de droit, d’économie et de sciences sociales de Paris.

La dépénalisation est du reste une idée à laquelle je suis acquis. J’ai même toujours soutenu personnellement que l’idéal du pénaliste conscient de ses devoirs, c’est de voir disparaître graduellement, mais aussi complètement que possible, le droit pénal... C’est à la minceur de son droit pénal que l’on juge du degré de civilisation d’un État, et de l’harmonie entre ses citoyens.

Sans en arriver à ce degré d’évolution, cette réflexion est somme toute une introduction de choix à notre propos.

A l'opposé d'un divorce contentieux actuellement entre les mains de la justice, je prône un divorce consensuel sous l'égide d'un mode alternatif de résolution des conflits.

Votre avis, votre coup de gueule sont les bienvenus.

2 commentaires:

  1. Bravo pour ce blog nécessaire pour l'évolution des mœurs et des mentalités.
    Bonne continuation et surtout portez haut et fort votre combat pour le dépénalisation du divorce.

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  2. En effet, la dépénalisation des "affaires familiales" est plus que nécessaire. Mais il n'est pas facile de faire réformer cette idée, il y a trop d'intérêts partisans en jeu!

    La justice n'a pas trop de moyens, elles se préserve les quelques qu'elle possède (à comparer avec nos voisins). Les professions, qui forment un mur corporatiste bien souvent, malgré les chartes et les déontologies, ont du mal à se mettre à la place des "justiciables" particuliers que sont les membres des familles concernées par les séparations.

    Cette question de la dépénalisation met le doigt, comme vous le dites, sur l'incapacité pour la justice à traiter autrement que comme une relation d'aggresseurs à victimes des "affaires" qui devraient pouvoir être traitée autrement. Le mode de fonctionnement intrinsèque créé des dérives d'entrée, même quand il n'y a que peu de conflit. Parfois, l'intervention est justifiée cependant.

    Mais que dira-t-on si un pompier est pyromane? Si un médiateur met de l'huile sur le feu? Si l'arbitre appelle le hors-jeu?
    Les guèpes d'Aristophane montraient en leur temps antiques que les plaideurs y perdaient toujours à plaider... à y prendre Racine! Dans le cas des "Affaires familiales", la sollicitation de l'intermédiation de la "justice" fait trop souvent l'effet inverse, sans même que les participants ne s'en rendent bien compte, entraînés dans une mécanique guerrière et outrancière à l'excès; où la modération est la plus rare des vertues!

    Merci pour faire des liens entre tous ces mouvements et expressions qui vont dans ce sens là de l'appaisement.
    Mais il faut encore trouver des solutions pour faire émerger cette attendue "dépénalisation"!

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